Le parc amputé



Il est possible de cliquer sur le plan pour l'agrandir

Le parc de la Villa Cavrois a malheureusement été amputé, sa superficie de 17 hectares et demi, ne représente plus qu'environ la moitié de sa surface initiale. Lors de la vente, afin de parvenir à un compromis avec l'ancien propriétaire, la société Kennedy-Roussel, il a fallu accepter de céder une partie du terrain. Ce parc avait déjà été réduit lors de cessions antérieures.



C'est ainsi que l'enclos des poules, l'ancien potager, l'ancien verger, l'ancien massif des fleurs coupées et les anciennes serres sont maintenant occupés par 8 nouvelles constructions. Trois propriétés ont d'abord été créées dans la partie la plus au sud du parc initial, puis cinq autres au début des années 2000, dans la partie est.


D'une superficie initiale de 32 000 m2 le parc est maintenant réduit au périmètre de réserve de 17 600 m2. Ont ainsi disparu le verger (en vert), l'enclos des poules (en jaune), le potager (en bleu), les serres (en orange) et les massifs des fleurs coupées (en rouge).

Toutefois depuis une partie du verger a pu être réintégré, il  avait été envisagé de pouvoir y permettre le stationnement du personnel qui y aurait pu y accéder par la voie privée : l'avenue François Roussel. 


L'implantation, à l'est de l'ancien parc de la Villa Cavrois, de 5 nouvelles maisons, prévue suite à la vente du terrain à la société Kennedy-Roussel, a été changée suite à la récupération d'une partie du verger.








Sur ce plan d'origine, on remarque un espace réservé aux jeux entre le potager et le massif des fleurs à couper. Dans l'angle nord-est, se trouve une remise pour les outils de jardinage et dans l'angle sud-est un espace de stockage pour les engrais. Cette zone est d'ailleurs accessible par une voie réservée située au fond du parc, on y pénètre par l'entrée charretière qui donne dans l'avenue Roussel prolongée.




Ci-dessus, sur ces vues aériennes, on découvre la Villa Cavrois entourée d'espace, lors de sa création. Au premier plan à gauche, le verger, délimité d'une barrière blanche, avec ses arbres qui viennent d'être planté. Au premier plan à droite, l'enclos des poules. On distingue la roseraie avec ses arcs de cercle, ainsi que le quadrillage des massifs des fleurs à couper.


Ci-dessus et ci-dessous, ces vues prise dans l'autre sens, montrent que la Villa Cavrois a été bâtie dans une zone vierge de toute autre construction en direction du sud. On distingue le miroir d'eau, le verger, ainsi que l'enclos des poules. Au lointain ce ne sont que pâtures, bosquets d'arbres et d'arbustes.



Les modifications du parc avaient commencé après la deuxième guerre mondiale

Après la libération, en 1947, Paul Cavrois avait souhaité partager la maison entre ses enfants, outre les modifications intérieures le parc avait été divisé. Sur certaines parcelles certains fils avaient même construit des habitations.


En 1947, le fond du parc avait été divisé pour les 4 fils, du nord au sud : Paul, Françis, Jean-Baptiste et Michel. La partie contiguë à la Villa Cavrois restant en copropriété partagée.


Comme le signale Alexandre Guillalmon, dans son mémoire, l'étendue du parc montrait la puissance des Cavrois. Comme un château moderne la Villa n'était rien sans son domaine. Celui-ci malheureusement amputé, on peut toutefois se faire une idée avec cette vue aérienne où une simple parcelle suffit pour y bâtir un  lotissement !